Le Carrefour International du Théâtre de OUAGADOUGOU (CITO) a présenté le 09 octobre 2021  son 49è spectacle majeur. Intitulé  » Le Costume »,  le spectacle est une pièce du sud-africain Can Themba , dans une parfaite  adaptation de Paul ZOUNGRANA.

La pièce relate une histoire de couple qui vivait en parfaite harmonie jusqu’au jour  où l’époux a été informé de l’infidélité de son épouse. Cette nouvelle porta un coup très dur à la vie du couple lorsque le Mari Philémon sera surtout devant les faits accomplis. Malheureusement sa fuite, l’amant a laissé une trace, un élément témoin très gênant :  « Le COSTUME ». Et c’est avec cet élément embarrassant que le mari Cocu se servira désormais pour pourrir la vie de son épouse MATILDA.

Mais au-delà de cette histoire d’amour, la pièce dénonce un certains nombre de maux de notre société dont entre autres, la corruption, le sexe, l’injustice et le pardon puisque Philémon le mari cocu a finalement pardonné sa femme pour son acte d’infidélité. « Le pardon est un élément fondamental pour construire un foyer « ,  a  rappelé Paul ZOUNGRANA.

 « Le pardon est un élément fondamental pour construire un foyer, une famille, une nation. Et cela demande beaucoup de sacrifices », a souligné le comédien et metteur en scène Paul ZOUNGRANA

« On a voulu parler des choses qui nous intéressent telles les parcelles, et les non-lotis », a laissé entendre Noël MINOUNGOU le metteur en scène de la pièce. Et c’est encore la femme dans cette pièce à qui l’auteur a  habillé le plus vieux péché du monde, l’infidélité. Comment l’actrice principale Isabelle KONE a-t-elle apprécié ce rôle ?

Noël MINOUNGOU(à gauche) et Paul ZOUNGRANA( à droite)

 » Au début, ce n’était pas facile parce que je me mettais à juger le personnage, une femme infidèle. Je me posais beaucoup de questions. Après il m’a fallut du recul pour mieux l’observer et l’apprécier en me disant que chacun de nous a des qualités et des défauts. Et voilà comment je me suis senti dedans », nous a -t-elle confié

Isabelle KONE Comédienne

La pièce « Le costume » passe du 13 octobre au 6 novembre 2021 CITO les mercredi, jeudi, vendredi et samedi à 20h 00.

Patrick Coulidiati

Entamée depuis le 21 mai, la diffusion du grand spectacle « Mirages et Perditions » a pris fin au CITO le 20 juin 2020 en apothéose. Une salle pleine comme un œuf et chaude comme un chaudron. Une ambiance électrique et un public réactif et aux anges. Une soirée que l’Ambassadeur de France, Son Excellence Monsieur Luc Hallade, le Représentant pays de Partners for Peace monsieur Siaka OUEDRAOGO, et monsieur Salfo OUEDRAOGO Directeur Général des Études et des Statistiques Sectorielles du Ministère de la Culture ont rehaussée de leur présence. Après son gros succès au CITO, le projet Mirages et Perditions continue sa mise en œuvre, notamment en préparant la tournée au Mali, en rencontrant les leaders des communautés religieuses et coutumières et en produisant les supports audiovisuels qui diffuseront les images et messages du spectacle dans les salles de cinéma, sur les chaines de télévision, les universités et autres lieux de regroupements sociaux. Rappelons que le projet Mirages et Perditions est le fruit de la collaboration d’acteurs culturels majeurs du Burkina (le consortium Plus Loin Ensemble (PLE), composé de Institut IMAGINE, SCBF, CITO, Fédération du CARTEL) et du Mali (association Acte Sept). Il est financé par Culture at Work Africa, et cofinancé par l’Union Européenne.

«Cette publication a été produite avec le soutien financier  de l’Union Européenne. Son contenu relève de la seule responsabilité du CITO et de la Fédération du Cartel, de l’Institut Imagine, de la SCBF, de Acte Sept et ne reflète pas nécessairement les opinions de l’Union Européenne ».

 

Ce projet est mis en œuvre par                                        En partenariat avec                                                                                                 

Top départ hier samedi 07 Mars 2020, de la première étape du projet « MIRAGES ET PERDITIONS » initié par la Plateforme Culturelle Plus Loin Ensemble (PLE), composée de Institut IMAGINE, SCBF, CITO, Fédération du CARTEL. C’est en effet hier matin dans les locaux du Carrefour International de Théâtre de Ouagadougou-CITO, que le projet « MIRAGES ET PERDITIONS », projet théâtral ayant pour co-demandeurs l’association Acte Sept du Mali et la fédération du Cartel,  financé par CULTURE AT WORK AFRICA et cofinancé par l’UNION EUROPENNE, a posé ses premières briques. Pour ce faire, les co-metteurs en scène : Aristide TARNAGDA (Burkina Faso) et Rouguiatou CAMARA (Guinée Conakry), soutenus par le Comité Artistique du CITO (Laure A. GUIRE, Salifou KIENTEGA, Noël D. MINOUGOU) ont procédé à une audition en vue de la présélection de 20 artistes comédiens, comédiennes et musiciens pour les besoins de la création du prochain spectacle.

«Cette publication a été produite avec le soutien financier  de l’Union Européenne. Son contenu relève de la seule responsabilité du CITO et de la Fédération du Cartel, de l’Institut Imagine, de la SCBF, de Acte Sept et ne reflète pas nécessairement les opinions de l’Union Européenne ».

Quelques images


Ce projet est mis en œuvre par                  En partenariat avec           

 

 

Dans une parfaite  adaptation de de Luis Marquès, co-mise en scène de Luca Fusi et de Aguibou Bougobali SANOU,  la  pièce  “Les bouts de bois de Dieu” est un texte du célèbre écrivain-cinéaste Ousmane Sembène.   La pièce retrace l’histoire de grévistes cheminots qui, à travers leurs revendications ont mis en lumière la solidarité des femmes et des enfants bravant la faim et la soif pour soutenir  les grévistes.  Ni la répression, ni  la faim, ni la soif n’ont eu raison sur cette lutte ouvrière qui a finalement fait plier le patronat au profit des grévistes. Lire la suite

La cellule “GENRE” du Carrefour Internationale du Théâtre de Ouagadougou(CITO) a présenté  au public la grande première de son spectacle «Quête ». C’était ce 12 janvier 2019 en présence des autorités en charge des droits humains et de la promotion de la femme.  

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C’est la pièce  “MACBETH” de Wlilliam SHAKESPEARE” que Le Cito a choisie de présenter à son public ce 23 mars 2018. La grande première de cette 42è création majeure s’est déroulée en présence d’imminentes personnalités du monde de la culture et des autorités politiques. 

Le spectacle s’ouvre sur une scène présentant une cour royale grouillant de beau monde dans une ambiance paisible et festive où prouesses, courage et exploits se content aux uns et aux autres avec vanité.  Lire la suite

Le  Carrefour International du Théâtre de Ouagadougou (CITO) accueille pour sa 44 ème création majeure la pièce “L’incivisme”. Les fans des planches ont pu voir ce spectacle en grande première ce 20 octobre 2018 au carrefour International du Théâtre de Ouagadougou.

“L’Incivisme”, c’est tout ce que le commun de la frange jeune des burkinabè sait  faire le mieux et ce, depuis les insurrections populaires des 30 et 31 octobre 2014.

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Le Carrefour international du théâtre de Ouagadougou (CITO) a organisé, le 21 novembre 2018, au CENASA, un atelier sur le concept Genre afin de permettre à une centaine de ses membres de mieux comprendre le concept.

Permettre une meilleure compréhension et appropriation du concept genre, appuyer sa Cellule Genre afin de la renforcer et la rendre plus adéquate, plus dynamique et plus efficace dans son action, c’est l’objectif poursuivi par le Lire la suite

Le Carrefour International du Théâtre de Ouagadougou (CITO) ) a accueilli en grande première la pièce “BAABOU ROI”, un texte de Wolé SOYINKA dans une mise en scène d’, une grande figure du théâtre qui n’est plus à présenter. Le spectacle a été présenté au public le vendredi 17 Juin 2016.

En effet, après sa dernière pièce intitulée “façon d’aimer”, Artistide TARNAGDA a été cette fois sollicité par le CITO pour la mise en scène d’une création majeure “Baabou Roi”.
La pièce s’ouvre sur une scène de dispute entre le chef d’état-major Basha Bash et son épouse Maariya. Femme ambitieuse, rusée et assoiffée de commandement, “Femelle” comme l’appelle affectueusement son époux tente à tout prix d’imposer ses idées à son mari afin de l’amener à prendre le pouvoir. Le Général Potiprout est donc renversé par son Chef d’Etat Major Basha Bash, son mentor d’hier qui s’autoproclame Roi

Aritisde TANARGHA/Metteur en scène

Au-delà de cette pièce fiction, l’auteur met le doigt sur une réalité, celle de la gestion des Etats africains par une élite d’intellectuelle pourrie et acquise à la solde des puissances étrangères. La pièce met aussi à nu la mal gouvernance dont les maîtres mots sont entre autres la gabegie, la corruption, les coups bas et les intrigues.
Pour le metteur en scène, cette pièce est une invite à la réflexion.

“c’est juste pour que les gens viennent passer un moment et se poser des questions sur la vie de leur pays et pour qu’ils soient acteurs de la vie, qu’ils ne se contentent pas de confier leurs destins à des personnes qui de plus en plus ont d’autres préoccupations que le salut du peuple. Donc c’est une invite à réfléchir, à comprendre les roulages du pouvoir : comment on peut se faire manipuler , comment on est utilisé pour d’autres fins que les fins énoncées précédemment, c’est juste créer cette communauté de réflexion autour de la question humaine”.

Le spectacle ” “BAABOU ROI” est une création jouée par 26 comédiens parmi lesquels, Safoura KABORE, l’actrice principale, Rémy YAMEOGO, Rachelle COULIDIATY et Augusta Palenfo. Malgré les 5 semaines de travail, Safoura reconnait quelques difficultés, des difficultés qui, selon elle sont inhérentes à toute création.

” Ça été difficile parce que c’est le texte d’un prix Nobel, WOLE SOYINKA. Déjà avec la langue, ce n’était pas évident et par rapport au temps aussi qui nous a été imparti. Oui ! Des difficultés majeures n’ont pas pas manqué comme d’habitude comme on en rencontre dans tous les processus de création
Enfin, le succès de “Baabou Roi”,
c’est cette belle scénographie signée d’Issa OUEDRAOGO et de son assistant DAOUDA ZERBO qui pourrait encore susciter de l’envie au spectateur de revoir la pièce. Du reste, elle reste à l’affiche au CITO jusqu’au 16 juillet 2016, tous les mercredi, jeudi, vendredi et samedi.

Glawdis RoseMonde